Choisir le matériau de fabrication de la nouvelle fenêtre

Le bois est le premier matériau que vous pouvez choisir pour votre nouvelle fenêtre. Cette matière affiche une bonne isolation thermique et phonique. De plus, vous avez droit à une fenêtre élégante et chaleureuse. Vient ensuite l’aluminium qui est connu pour sa robustesse malgré sa légèreté. Il suffit de vérifier la rupture de pont thermique sur le modèle que vous souhaitez acheter. Une fenêtre en PVC est aussi un bon choix pour une fenêtre. Cela garantit une menuiserie répondant à un meilleur rapport qualité-prix. La dernière option est une fenêtre mixte comme une fenêtre bois aluminium.

Quel vitrage pour la nouvelle fenêtre ?

Il ne faut pas non plus négliger le vitrage de la nouvelle fenêtre. Normalement, vous n’êtes pas obligé de vous limiter à un modèle simple vitrage. En effet, une fenêtre double vitrage peut se montrer plus avantageuse. On peut par exemple évoquer son niveau d’isolation thermique plus performant. Mais, vous pouvez aussi opter pour un modèle à triple vitrage selon votre convenance. Ce choix peut toujours vous garantir un bon niveau d’isolation thermique et phonique. Dans tous les cas, il est conseillé de choisir un modèle avec une certification VIR (Vitrage à Isolation Renforcée).

Le nombre de vantaux et le sens d’ouverture

Il est important de déterminer le nombre de vantaux dont vous avez besoin pour votre fenêtre. Il est tout à fait possible de choisir un modèle à simple vantail si vous le souhaitez. En outre, la majorité des fenêtres sur le marché possèdent deux vantaux. D’un autre côté, il y a aussi le choix d’ouverture qui ne doit pas se faire au hasard. Vous pouvez par exemple opter pour un modèle coulissant ou à la Française. Prenez le temps de bien choisir la fenêtre qui vous convient.

Les étapes de remplacement d’une fenêtre

Les travaux de remplacement commencent toujours par la dépose de l’ancienne fenêtre. En effet, vous pouvez faire un choix entre une dépose complète du châssis et la conservation du dormant. Il est important de vérifier la solidité du cadre pour faciliter votre choix. Vous pouvez ensuite passer à la pose proprement dite de la nouvelle fenêtre. Cette seconde étape commence toujours par la prise de mesure de l’ouverture et de la menuiserie. La dernière étape concerne les finitions de votre fenêtre. Ici, il faut insister sur l’efficacité des joints d’étanchéité.

Les aides possibles pendant le remplacement d’une fenêtre

De nombreuses aides financières peuvent être proposées pour la pose d’une nouvelle fenêtre. Pour cela, vous êtes obligé de confier les travaux à un professionnel qualifié qui fait les choses dans les normes. Vous pouvez en trouver un sur cette page https://fenetre-95.fr. Vous pouvez alors demander un éco-prêt à taux zéro ou une prime de MaPrimeRénov . D’autres financements sont aussi possibles pour ne citer que l’aide de l’Anah et la réduction de la TVA à un taux de 5,5 %. Il vous suffit alors de remplir les conditions d’obtention de ces aides pour pouvoir en profiter.

Les traditions et la coutume de la Corée du Sud

Le hanok, la maison traditionnelle

C’est une maison coréenne bâtie d’une façon imposante et traditionnelle. L’architecture coréenne garde à l’esprit que le positionnement de la maison doit être en harmonie avec la nature, avec une montagne derrière et une rivière devant. Elle est équipée d’un ondol, le chauffage par le sol et d’un daecheong, un grand salon en parquet très aéré. Le statut social dirige l’allure des maisons.

Les noms

L’aspect des noms est une syllabe pour le nom de famille et deux syllabes pour le prénom. La femme ne peut pas prendre le nom de son mari, les enfants sont les seuls à adopter le nom de leur père. Park et Lee sont les noms les plus utilisés en Corée. Le nom de famille précède celui du prénom.

Le mariage

Les Coréens considèrent le mariage comme l’étape la plus importante d’une vie et le divorce est jugé comme un déshonneur pour les deux familles.

Les rites aux ancêtres

C’est une tradition à faire quand une personne est morte dans la famille. L’esprit ne disparaît pas tout de suite, il coexiste avec ses descendants, et ce pendant quatre générations. Ce dernier est encore un membre de la famille pendant ce temps et des cérémonies sont organisées en son honneur.

Les plus beaux endroits en Corée du Sud

La Corée du Sud est un pays avec des lieux merveilleux à exploiter.

Séoul, la capitale de la Corée du Sud

C’est l’une des raisons pour visiter la Corée du Sud, la ville idéale pour les curieux. Pour les passionnés de mode, elle est parfaite car elle est reconnue comme l’une des villes les plus avant-gardistes du monde. La cuisine coréenne va vous époustoufler par ses goûts et ses saveurs diverses. L’histoire des palais impériaux est faite pour les amateurs du passé en explorant le palais de Changdeokgung classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et celui du Gyeongbokgung construit au XIVe siècle.

La DMZ ou la zone démilitarisée

Elle sépare les deux pays sur 235 km, c’est devenu un site touristique. Depuis les moniteurs, vous aurez la chance de voir les cerfs dans la nature. Il y a aussi une visite complète incluant la JSA ou Joint Security Area, maniée par l’ONU ou l’Organisation des Nations Unies, qui vous emmènera à l’intérieur de la zone.

Busan, la deuxième grande ville de la Corée du Sud

Elle est aussi un port essentiel. Le village Gamcheon est un village culturel aux allées étroites qui mérite un petit détour. La conception de ce petit village date de 1905, une vraie merveille. Elle est forgée avec des maisons de toutes les couleurs et une statue du Petit Prince qui vous impressionnera.

Jenju, un hébergement pour vous

Jenju est localisé au sud-ouest de la capitale de la Corée du Sud, c’est un hébergement traditionnel. C’est un périmètre interdit aux voitures pendant la journée. Si vous louez une maison, vous avez l’avantage des visites gratuites aux musées accompagnées de jeunes arborant des tenues traditionnelles.

Villegenon vient du bas latin villa, « domaine », et de l’anthroponyme Genulphus.

A Villegenon il y a 5000 ans, au néolithique, le silex est la richesse locale et un atelier de taille de la pierre a fonctionné longtemps. Les silex taillés et polis servent de monnaie d’échange et on en trouve encore de nos jours. Pour les amoureux des pierres, la carrière du gué des Ruesses est à voir.

Des vestiges de constructions retrouvés au bord de la Nère puis de la Croslaie révèlent une présence Gallo-romaine.
La paroisse relève à l’origine de l’abbaye de St Benoît sur Loire.

Des verriers se sont installés au XVème siècle mais l’industrie n’a pas perduré.
C’est actuellement la commune la plus boisée du canton. L’activité principale est tournée vers l’agriculture.

PATRIMOINE

L’église St Georges est une construction des XVème et XVIIIème siècles en silex, pierre noire et calcaire. La nef rectangulaire est couverte d’un berceau ogival à entraits apparents et se termine par un chevet plat. Un petit beffroi prismatique portant une flèche extrêmement pointue et légèrement penchée. L’actuel château de Villegenon (propriété privée) occupe le site de l’ancienne forteresse des seigneurs de Villegenon. C’est aujourd’hui une vaste demeure construite au XVIIéme siècle remaniée au XIXème par la baronne François de Bonnault de Sauldre.

Prunesac (Prunosicca 1136). Situé à l’ouest de la commune, le prieuré de Prunesac de l’ordre des Prémontrés (propriété privée) possédait une église et des bâtiments conventuels. L’ensemble fut vendu en 1791 comme bien national. Il subsiste aujourd’hui l’ensemble du chevet plat de la chapelle avbec deux baies romanes.

CURIOSITÉ

Le calvaire Saint Christophe, construit dans les années 50 enchâsse dans son socle un vilebrequin, une soupape, un piston et une chemise. Il est situé à la croisée de deux routes pour la protection des automobilistes dont ce saint est le protecteur et donne lieu à une grande fête vers le 25 juillet.

L’HISTOIRE

En 1801, Vailly est confirmé dans son rôle de chef-lieu de canton indépendant auquel sont rattachées 4 autres communes. Elle est actuellement chef lieu de canton de la communauté de communes « Coeur du Pays Fort ».

Un ancien moulin à foulon du XVè ou XVIè siècle ainsi que de nombreuses très belles maisons de maîtres témoignent du riche passé du village.

PATRIMOINE

Au cœur du village se dresse l’église St Martin (fin XIème et début XIIème siècle) au riche passé, construite en pierre et grès rouge des roches de Vailly. Elle se compose d’une nef unique, voûtée en bois, d’un porche surmonté du clocher donnant sur un escalier en haut duquel se trouve une magnifique porte romane dont l’arc en plein cintre est ornée de 5 bandeaux dont le dernier est formé d’étoiles.
A la gauche de l’escalier on peut voir un profond bénitier taillé dans le grès. Dans le chœur se trouve un remarquable tabernacle du XVIIème siècle (CL.M.H.). Au cours du XIXème siècle, l’église s’agrandit de 2 chapelles St Joseph et Ste Marie.
Détail original, au dessus de la porte du porche on peut lire encore la devise « Liberté Égalité Fraternité » qui fut peinte sans autorisation en 1880 et donna lieu a bien des polémiques.
Du château féodal du XIIIème au XIVème siècle, de plan octogonal avec 8 tours faisant saillies aux angles, il ne subsiste que quelques corbeaux et la tour nord ouest abritant le four banal toujours en état de fonctionnement.

Une ancienne grange pyramidale (XVème ou XVIème siècle) emblème du Pays Fort, a été démontée de son emplacement originel pour être remontée à la limite du village sur une aire naturelle de la Sauldre. Elle bénéficie pour sa visite d’une scénographie pleine de charme retraçant son histoire. On y trouve un mini éco musée et des expositions temporaires.

Un des 3 puits les plus anciens du village (XVIème siècle), il conserve intact les pierres de grés noir qui le composent ainsi que sa manivelle en fer forgé.

Lorsque l’on visite le Sancerrois et ses environs, il est impossible de manquer cette région si pittoresque qu’est le Pays Fort. En effet, son aspect vallonné très particulier annonce ce que les géologues appellent « la faille de Sancerre ». En plein coeur des contre-forts du Sancerrois se trouve donc le canton de Vailly-sur-Sauldre avec en son centre la plus petite commune du Cher-Nord : Thou.

L’HISTOIRE

L’histoire de cette région est assez mal connue. Les quelques éléments retrouvés signalent qu’en 1387, Louis de Sancerre possède La Seigneurie de Charpignon à Sury-ès-Bois ainsi que les terres de Thou qui en dépendent. La paroisse St Aignan de Thou est sous le patronage de l’abbé de St Benoît sur Loire qui est lui-même rattaché à l’archevêché de Bourges. La construction de l’église remonterait à la fin du XIIème, mais des travaux importants jusqu’à la fin du XIXème modifient son apparence originelle.

Cependant, les matériaux utilisés ne diffèrent guère. Le grés noir ferrugineux, extrait des carrières de sables rouges, ainsi que des chênes des forêts environnantes resteront les principaux composants des habitations et bâtiments agricoles jusqu’au début du XXème. Le bâtiment agricole caractéristique de la région est la grange pyramidale visible au dédale des chemins. Son architecture lui donne un aspect particulier.

Une grange pyramidale du XVIIè siècle (propriété privée) dites à « lassures » dénommée autrefois « grange des dîmes » a subi des transformations. Seule la façade principale conserve son caractère typique, tel que l’espace libre réservé au battage devant la porte d’entrée. On peut voir cet édifice de la grille de la propriété, au cœur du village

Toujours tournée vers l’avenir, cette petite commune a su conserver son image d’autrefois. L’agriculture, garante de l’entretien des espaces grâce au savoir faire de ses paysans est restée de type familial à vocation d’élevage (bovins, caprins).

L’HISTOIRE

Au XIIè siècle, Philippe Auguste lors de la reconquête de Sancerre rase le village, qui se retrouve propriété des Brabançons. La seigneurie passe ensuite aux familles de Gamache, puis aux Cantereine (château de la Vallée d’Assigny), Masparault et Rigaud. De nos jours, l’agriculture, l’élevage et la polyculture céréalière sont l’activité principale de la commune.

PATRIMOINE

Au cœur du village, l’église St Martin (XVè ou XVIè siècle) est typique des constructions de cette époque en belle pierre noire du Pays Fort. Charpignon : Ancienne chapelle (propriété privée) d’un prieuré fondé en 1228 par Pierre de Livron qui en fit don à l’abbaye de Saint-Satur.

L’Asnerie (propriété privée) Construction du XIVè siècle dont l’origine du nom reste inconnue est flanquée d’une tour ronde et entouré de fosses. Elle fut le fief de Justice rattaché à la seigneurie de Jars à la fin du XVIIIè siècle. Les bandeaux de fenêtres à meneaux ont la forme de pilastre et sont comme les frises décorés de losange.

La localité puise son origine dans le Vème siècle quand Romulus (futur St Romble) y fonde un ermitage puis un monastère rustique vers 460. La paroisse passe ensuite sous le patronage de l’abbaye féminine St Laurent de Bourges dans une maison seigneuriale qui existe encore en 1789. La commune actuelle formée de plusieurs fiefs constitue en 1790 son premier conseil municipal. Au XIXème siècle, l’essor de l’agriculture est considérable et en est toujours aujourd’hui la ressource principale.

Le village a donné de nombreux musiciens au Pays Fort, « l’Manuel » violoneux en 1870, « l’Marie Dasset » joue aussi du violon vers 1875, son fils « Le Georges Dasset violoneux » anime les bals dès 1924, « Costaud » joue de la cornemuse et de la clarinette. En bouquet final Georges Trainoir, accordéoniste, compose « la Bourrée du Pays Fort » en 1989.

PATRIMOINE

L’Église St Pierre

L’église St Pierre est bâtie aux XIIIème et XIVème siècle. Elle est rénovée aux XVème et XIXème siècles. A l’origine l’église ne possède qu’une simple nef. Elle reçoit au XVème siècle une première chapelle latérale orientée au sud; construite par les seigneurs de la Boulaye pour y recevoir leur sépulture, elle est dédiée à St Romble. Au XIXème siècle l’église prend sa forme actuelle avec une deuxième chapelle latérale et un clocher. Le château de la Boulaye (propriété privée) est une charmante demeure qui remonte au XVème siècle. Une chapelle est dédiée à St Romble fondateur du village et considéré comme le libérateur (invasion des Wisigoth) et l’évangélisateur du Sancerrois.

La Fontaine St Romble

La fontaine St Romble, récemment restaurée est alimentée par une source permanente, dont l’eau autrefois d’une grande pureté, était réputée pour avoir des vertus miraculeuses sur les affections des yeux.

La grange pyramidale
Une grange pyramidale du XVIIè siècle (propriété privée) dites à « lassures » dénommée autrefois « grange des dîmes » a subi des transformations. Seule la façade principale conserve son caractère typique, tel que l’espace libre réservé au battage devant la porte d’entrée. On peut voir cet édifice de la grille de la propriété, au cœur du village.

Le Moulin à huile

Le moulin à huile du XIXème siècle (propriété privée) situé au lieu-dit « les Souchets » est une construction en pierre noire des Pierrières d’Assigny. Il sert toujours à produire de l’huile de noix selon une tradition très ancienne du Pays Fort. Les noix ou « calons » récoltés de septembre à octobre, étaient séchées puis pendant l’hiver les familles se réunissaient à la veillée pour « déli les calons » séparer les cerneaux des coquilles. Ceux-ci étaient ensuite moulus, cuits et pressés dans des « toulons ». L’huilerie se visite sur rendez-vous.

Le moulin de Tirepeine

Le moulin de Tirepeine est le 4ème des 8 moulins de la Salereine, affluent de la grande Sauldre. Mentionné pour la 1ère fois en 1425, il existait certainement déjà depuis longtemps et était sans doute le plus important localement de par la longueur de son bief (environ 1km) et la hauteur de la chute ainsi crée (4m50).
Arrêté avant la 2nde guerre mondiale, il fonctionne clandestinement pendant celle ci. Il n’est cependant pas démonté et reste quasiment intact (hormis la roue) jusqu’à maintenant.Le bâtiment du moulin, séparé du logement du meunier, est un volume simple divisé en 3 niveaux chacun d’environ 65m² : le rez de chaussée abrite la machinerie, le second la chambre des meules et le dernier est un grenier avec le blutoir. Le système hydraulique est également remarquable. Cet ensemble est sans doute un bon exemple de la petite meunerie préindustrielle…

Le nom du village vient d’un noyer dans lequel une statue de la vierge aurait été retrouvée en 1450 par un bûcheron qui se préparait à abattre cet arbre. La châtelaine de Boucard fit transporter à plusieurs reprises la statue dans la chapelle du château et à chaque fois la statue était retrouvée à l’endroit de son apparition. Il fut décidé d’édifier une chapelle en l’honneur de Notre-Dame du Noyer

La commune appartenait à l’ancien fief féodal de Boucard, qui a pris le nom du Seigneur du lieu : Jean de Boucard. Pendant la Révolution, la seigneurie devient la commune de Boucard. En 1846, le hameau du Noyer ayant pris plus d’importance que le village de Boucard, un décret impose le nom « Le Noyer » à la commune.

A la fin du XVIIIème siècle une verrerie fut installée au pied des grands bois de Boucard. Elle fabriquait du verre à bouteille et à vitre et employait une centaine de personnes. La Révolution fit perdre aux verriers leurs privilèges, la verrerie a périclité et disparut vers 1800. Au milieu du XIXème siècle, le Marquis de Voguë qui possédait les hauts fourneaux d’Ivoy le Pré et les fonderies de Mazières à Bourges, fit extraire le long de la Sauldre un minerai de fer de bonne qualité. Il fit desservir l’ensemble de la commune du Noyer par un chemin de fer, « Le Tacot » qui fonctionna jusqu’en 1950 avec une gare à Boucard et une au Noyer.

PATRIMOINE

L’église Notre-Dame (XVème ou XVIème siècle) en pierre noire de Vailly est surtout remarquable par la légende qui s’attache à son origine. A remarquer dans le choeur, le grand vitrail du chevet, copie de celui de l’annonciation de la chapelle Jacques Coeur de la cathédrale de Bourges et les lobes supérieurs des divers vitraux qui racontent l’histoire des apparitions de la Vierge.

En flânant dans les rues du village, on peut découvrir de très belles maisons des XVème et XVIIème siècles, en bois, pans de bois et torchis (la métairie du bourg).

Maison du régisseur du château de Boucard.

Près du château, le visiteur peut admirer la manœuvrerie de la Gravière, conservée dans son ensemble. Autrefois moulin à blé établi sur un bief de la Sauldre, la partie où se trouve le moulin a été agrandie pour devenir une habitation en moellons de pierre noire et en calcaire recouvert d’enduit.
Le bâtiment où était la grange et les écuries est construit en pans de bois avec un hourdis de torchis. Cet ensemble qui n’est plus occupé depuis 1980 est en cours de rénovation par une association : « les amis de la Gravière » (graviereboucard@orange.fr) Visite guidée et commentée sur rendez-vous 02.48.58.70.46.

Chantier d’été des bénévoles la première semaine d’août.

Le Château de Boucard

Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 12h sur rendez-vous et de 14h30 à 18h en visite libre.
Tarifs : 7€ par adulte/gratuit pour enfant moins de 12 ans/ 5€ pour groupe (minimum 10 personnes)
En bordure de la Grande Sauldre, qui alimente ses douves, le château présente de prime abord une austérité médiévale.
Puis, passé le pont dormant et les quatre tours d’angle, survient le charme d’une magnifique cours renaissance ainsi que des appartements meublés du Duc de Navailles…

L’HISTOIRE

Le Duc-Maréchal de Navailles en devient le seigneur en 1664 ainsi que celui de Boucard et du Noyer. Dès lors, la vie des 3 Bourgs se confond jusqu’à la séparation du Noyer et de Jars en 2 communes distinctes.

Le village est installé sur le versant Nord Est de la vallée de la Sauldre. Ses plateaux ouvrent de vastes perspectives sur le Pays Fort. Ruisseaux et rivières découpent le paysage en forêts, collines marneuses aux versants cultivés, fonds de vallées tapissées de prairies et d’étangs.

Du château (XVème siècle) qui domine le bourg, il subsiste deux tours massives flanquées à chaque pignon. Les activités agricoles se partagent entre l’élevage bovins, caprins et la polyculture céréalière.

PATRIMOINE

Fondée par Archambault III de Sully au XIIIème siècle, l’église St Aignan, cathédrale du Pays Fort est un témoignage exceptionnel de construction d’un édifice religieux de cette importance du XVIème siècle. Sa structure est médiévale avec nef unique, transept et abside. La longue nef à quatre travées se termine par un chevet à sept pans caractéristique du gothique flamboyant.

En revanche, les éléments ornementaux extérieurs et intérieurs de l’édifice, achevés en 1533, introduisent les formes nouvelles typiques de la Renaissance. Le clocher, construit par la famille Ruelle au XVème siècle dont les armes sont gravées sur la clé de voûte de l’une des chapelles latérales, est une tour porche, avec des contreforts doubles à chaque angle sur les fondations d’une église du XIIème siècle.

LE CHATEAU DE NANCRAY

Le Château de Nancray est une demeure féodale du XVème siècle, construite dans le fond d’une vallée au milieu des prés et entourée d’une enceinte rectangulaire bordée de fossés et fortifiée de tours. La tourelle ronde au centre de la façade renferme un escalier dont le noyau vertical et les marches sont encore en bois massif d’époque.

Le Moulin à Foulon (XVIIIème siècle) va de paire avec l’activité de la maison des Tisserands, car une fois les toiles tissées, elles doivent être foulées. Le foulage est effectué avec des maillets de bois, ou foulons, actionnés par la roue d’un moulin (I.S.M.H. propriété privée ouverte aux journées patrimoines).

Le métier à tisser était installé au sous sol près de l’eau du ruisseau Ste Lorette. Les fours à pains sont accolés aux foyers.

PATRIMOINE

L’église St Pierre (XIVème siècle) présente une porte d’entrée en plein cintre en pierre blanche de Sancerre. Sous le clocher, tour carrée, un escalier de treize marches donne accès à l’église. Les angles de la tour sont en grès noir de Vailly.

Ancienne Auberge à pans de bois datant de la fin du 17 ème siècle (1690 – 1695).

Avant la généralisation de l’automobile, cette ancienne auberge, construite au sommet du village, est connue dans toute la région par les voituriers, les rouliers, les gens voyageant en patache (anciennement, voiture publique peu confortable) ou tout autre véhicule à cheval, les cyclistes et les piétons.

A la fin du 19 ème et au début du 20 ème siècle, la diligence assurant le service entre Châtillon sur Loire signale sur son horaire de route un arrêt de 20 minutes dans cet ancien relais de poste afin d’abreuver et de reposer les chevaux.

Ce nouveau bandeau de 12 mètres sculpté et peint par un ébéniste de renom de la région a été réinstallé en décembre 2006, l’ancien était si détérioré et l’inscription :
« ICI ON LOGE A PIED ET A CHEVAL BON VIN BON LOGIS CAFE ET EAU DE VIE » était devenue quasiment illisible.

CURIOSITÉ

Lavoir situé Route de Thou, utilisé par les habitants depuis des siècles il est alimenté par une source à température constante et l’eau ne gèle jamais, même lors des hivers les plus rigoureux.
Un autre lavoir est implanté en contrebas, son emplacement a été choisi dans le souci de ne pas souiller le point d’eau situé au milieu du bourg.